Sur décision médico-sociale, il est possible de demander l’application d’une procédure d’urgence pour le dossier PCH (uniquement pour l’obtention d’aides humaines et les frais spécifiques).

Les plafonds dépendent de la composition familiale (personne seule, couple, enfants à charge). Voir les plafonds sur www.reunion.caf.fr

La PCH est versée mensuellement (aide humaine, forfait cécité ou surdité, par exemple) ou ponctuellement (sur factures). Le Département assure le paiement des aides accordées.

La PCH n’est pas cumulable avec l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. A partir de 60 ans, si vous remplissez les conditions pour prétendre à l’APA, vous pouvez choisir entre le maintien de votre PCH ou le bénéficie de l’APA lors du renouvellement de votre droit.

La PCH n’est pas cumulable avec l’Allocation Compensatrice pour Tierce Personne. Si vous êtes déjà bénéficiaire de l’ACTP, vous devrez faire un choix entre les deux prestations (principe du droit d’option).

Après examen de votre demande par la commission CDAPH, une majoration de l’AEEH et du complément peut être accordée selon les frais durant le séjour et la durée du séjour.

Il n’est exercé aucun recours sur la succession du bénéficiaire décédé.

Le Fonds Départemental de Compensation du Handicap alimenté par l’Etat et le Conseil Général (et géré par la MDPH) propose des aides complémentaires pour faire face aux frais de compensation restant à votre charge. D’autres aides spécifiques existent également auprès de l’AGEFIPH, du FIPHFP, de la CGSS, de la CAF…

Les majorations d’AEEH sont déterminées en six catégories. Les montants sont variables selon les incidences en termes de frais réels supportés, de réduction d’activité professionnelle d’un des parents ou de recours à une tierce personne. Les montants sont également majorés en cas de parent isolé. Voir les montants sur www.reunion.caf.fr

Le temps d’aide humaine est déterminée en fonction de chaque situation, des besoins nécessaires d’accompagnement (hors soins) et du temps-plafond fixés par décret (déplafonnement exceptionnel par la CDAPH). Sa valeur mensuelle dépend du statut de l’aidant. Pour les cas de cécité ou de surdité, il existe des forfaits spécifiques.